En ce début de nouvelle année, quoi de plus naturel que des vous transmettre mes vœux que de vous parler d’un bon anime bien sombre et cruel ?

Au programme mon meilleur anime du studio Bee Train (Noir, Madlax, .hack, Tsubasa Reservoir Chronicles,…) que j’ai vupour le moment : Phantom : Requiem for the Phantom. Cette série de 2009 est l’adaptation d’un visual novel de Nitroplus sorti en 2000 et on peut y retrouver un certain nombre de points communs avec les trois titres de la trilogie « girls with gun » comme un cadre contemporain sombre et centré sur le monde du crime où la violence, les armes et la mort sont présents tout du long. On retrouve une fois de plus des femmes dans les rôles clés et terriblement dangereuses une fois armées, bien loin des clichés standards japonais.


Reiji Azuma est un jeune japonais en voyage sur la côte Ouest des Etats-Unis, bien que simple touriste, au détour d’un rue il croise un homme en fuite qui lui confie un paquet destiné à la police avant de poursuivre sa course. Course qui s’achèvera quelques dizaine de mètres plus loin d’une balle tirée par une jeune femme portant un masque blanc. Reiji tentera de fuir la tueuse à son tour sans plus de succès, mais au lieu de se faire tuer, il finira par se réveiller dans un vieil entrepôt isolé de tout et sans souvenir de son passé et même de son nom.
Il va alors apprendre que la tueuse qui l’a capturé s’appelle Ein et qu’elle est connue à l’extérieur sous la dénomination de Phantom, un assassin surdoué qui travaille pour l’organisation du crime Inferno. Ein est la « création » de Scythe Master, un spécialiste de la manipulation mentale aux ordres d’Inferno et qui a décelé en Reiji un grand potentiel pour en faire sa seconde marionnette. C’est ainsi qu’entrainé par la jeune tueuse Ein, il va devenir Zwei : un tueur encore plus redoutable qu’elle, et à eux deux ils vont contribuer à étendre de plus en plus l’influence d’Inferno sur la pègre américaine. Bien sûr il ne s’agit là que du point de départ de l’intrigue qui va se dérouler selon trois arcs, enchainant les morts de nombreux personnages aussi bien annexes que principaux. Les trahisons et complots seront légions comme souvent dans le milieu du crime et on suivra les différents détenteurs du titre de « Phantom » : Ein, Zwei puis Drei jusqu’au dénouement final qui fait partie de ces fins d’anime que je n’oublierais pas de sitôt et qui tendent à me hanter.

En bref Phantom est l’un des animes qui m’a le plus marqué ces derniers temps par sa noirceur et ses personnages parfois attachants, parfois haïssables, les plus souvent les deux en même temps.
Techniquement j’ai rien trouvé à redire, pour un anime de 2009 c’est agréable à suivre et la bande son colle plutôt bien à l’ambiance, les œuvres Bee Train ont de toute façon souvent une très bonne bande son. L’opening de la majorité de la série est un morceau que j’affectionne beaucoup : Karma chanté par Kokia qui fait partie de mes cinq chanteuses favorites. Elle chante aussi le second ending de la série qui me tire une larme à chaque fois : Transparent.


L’autre opening et l’autre ending sont quant à eux chantés par le groupe ALI PROJECT.

Un magnifique titre orienté sur le crime organisé qui rejoint ainsi dans ma liste les très bons Black Lagoon, Jormungand et qui est largement le plus cruel des trois dans le déroulement de son histoire.