C’est l’été, il fait chaud (ou pas en Belgique) et la Japan Expo est passée, donc aujourd’hui focus sur ma sélection de cinq animé de la saison en cours, je laisse tomber l’idée du classement au passage. Je vais donc présenter cinq nouveautés que je trouve intéressantes à suivre (donc pas de Durarara par exemple pour Astre puisqu’il s’agit de la suite de la saison d’automne dernier, ni de Working par exemple), et bien sûr il en reste d’autres qui méritent le coup d’œil en dehors de ces cinq 😉 .

L’anime des bad guys : Gangsta

La ville d’Ergastulum est une cité contrôlée par les diverses mafias et gangs, un peu à la Roanapur de Black Lagoon :dans cette ville c’est un peu la débrouille tous les jours et la police est complétement dépassée. C’est dans ce contexte qu’on suit Nicolas Brown et Warwick Arcangelo, duo de tueur à gages indépendants aussi opposés dans leur caractère qu’ils sont complices dans leur travail : Warwick est exubérant, vantard et coureur de jupon alors que Nicolas est des plus taciturnes. De plus ce dernier est un « indexé », c’est-à-dire un ancien mercenaire d’élite dont de nombreux représentant œuvre un peu partout dans la vaste cité.


Les deux hommes tiennent une agence de « services » rendant service à tout un tas de personnes différentes allant du médecin du coin à la petite vieille de la rue en passant par le commissaire du coin. Leur vie va être perturbée lorsqu’ils vont sauver Alex, une fille qui se prostitue dans leur rue en tuant son proxénète. Cette arrivée va être l’occasion pour elle d’en apprendre plus sur le passé sombre des deux hommes.
Vous l’aurez compris on a ici un anime où on vit un quotidien sombre, déprimant voire sordide mais intéressant. L’anime est réalisé par le studio Manglobe (Ergo Proxy, Samouraï Flamenco, Que sa Volonté soit faite) et diffusé en France via Crunchyroll. Il s’agit de l’adaptation d’un manga publié en France chez Glenat.

La touche Shojo : Shirayuki aux cheveux rouges


Shirayuki est une jeune apothicaire de la ville de Tanbarun qui se montre très dévouée envers ses clients, sa particularité : elle a des cheveux rouges chose très rare. A cause de ça le prince local Raiji jette son dévolu sur la jeune femme pour en faire une de ses concubines. Forte de caractère, elle va alors prendre la décision de fuir vers une autre ville mais elle est poursuivie par les séides du prince. Elle sera sauvée par le plus grand des hasards par Zen et ses deux gardes du corps : grâce à sa position de prince de Clariness il obtient finalement la liberté de Shirayuki qui va finalement s’installer à Clariness.
On va alors suivre l’évolution de leur relation dans un schéma classique s’il en est, de nombreux obstacles vont tenter de s’interposer entre les deux jeunes gens mais la force de caractère de la jeune femme aux cheveux rouges et son côté indépendant vont donner du fil à retorde à ses ennemis.

C’est classique mais c’est plutôt bien amené, les personnages ont du caractère et sont bien doubles, la réalisation du studio Bones est très soignée pour un shojo. La série est actuellement diffusée sur Anime Digital Network. Adaptation d’un manga publié en France chez Kana.

Le classique Shonen : Rokka no Yusha


Des héros vont (encore) sauver le monde ! Tous les cent ans, à l’extrême ouest du continent une entité maléfique se réveille et envoie ses sbires à l’assaut des royaumes des hommes. Pour contrer cela, la déesse de la destinée choisi alors six héros parmi les meilleurs combattants du continent, ces héros reçoivent chacun une marque qui fait d’eux des héros de la fleur. On suit ici Adlet Mayer un fanfaron qui s’autoproclame l’homme le plus fort qui monde et qui vient perturber un combat de champion dans le royaume de Piena. Son but : devenir un des six héros, Il bat à plate couture les deux champions du pays mais je fait capturer pour outrage. Finalement il va recevoir la bénédiction de la déesse pendant sa captivité et va prendre la fuite aidée par la princesse Nashetania, elle aussi désignée comme héroïne et Sainte des Lames.
Commence alors leur expédition pour rejoindre les autres héros et sauver le monde mais leur ennemi ne compte pas se laisser faire si facilement.
L’histoire est convenue comme pour mon choix Shojo, mais c’est plutôt sympathique à suivre, les personnages sont atypiques et pour une fois l’influence architecturale de l’univers est de style précolombien ce qui est rare. Il est réalisé par le studio Passione (studio récent dont c’est la troisième réalisation) et diffusé en France sur Crunchyroll. Il s’agit de l’adaptation d’un light novel.

L’anime hype du moment : Charlotte


Probablement le titre le plus attendu de la saison du moins par un partie des fans d’animes, en effet c’est le retour de Jun Maeda chez PA Works pour une œuvre originale. Jun Maeda est connu pour être l’auteur de titres de visual novel comme Kanon, Clannad et Little Busters ! Sa précédente collaboration avec PA Works nous avait donné la série Angel Beats, série à succès de l’année 2009. Tous ces titres ont en commun une propension à tirer quelques larmes devant des situations tristes.
Charlotte c’est l’histoire de Yuu Otosaka, lycéen possédant un pouvoir d’esper un peu particulier : il peut prendre possession de quelqu’un…pour 5 secondes. Bien sûr il utilise ce pouvoir sans vergogne, notamment pour tricher durant ses examens et pour rentrer dans un lycée très côté sans fournir le moindre effort. Il va alors rencontrer Nao Tomori qui va le démasquer et lui expliquer qu’il existe d’autres adolescents comme eux avec des pouvoirs qui disparaissent avec l’âge et elle va l’obliger à changer d’école avec sa sœur afin de les protéger d’éventuels scientifiques…Acculé il est contraint d’obtempérer et se retrouve ainsi dans le conseil des élèves de sa nouvelles école dont la mission est de trouver et réunir les espers…

Comme souvent avec PA Works, c’est joli. Pour le moment pas de séquences triste mais je suppose que ça va venir, c’est même très drôle grâce aux pouvoir débiles dont sont affublés les divers protagonistes. A voir si ça tiendra sur la longueur. La série est diffusée en France par Wakanim.

L’anime « are you serious? »: Gate


Vous êtes-vous déjà demandé ce qui arriverait dans un combat entre un dragon et un hélicoptère de combat ? Les armées du Mordor contre une Panzerdivision ? Et bien visiblement Takumi Yanai oui. Gate c’est l’histoire un jour pas comme les autres dans le quartier de Ginza : en pleine journée sans prévenir une porte géante apparait en pleine rue et presque aussitôt une armée médiévale fantastique lance l’assaut avec hommes, monstres et dragons. C’est la panique la plus totale et nombreux sont les civils massacrées par les charges de cavalerie ou les orcs et autres créatures. Finalement les forces d’autodéfense japonaises contre-attaques avec chars et forces aérienne et détruisent les troupes hostiles. Peu de temps après la décision est prise d’envoyer un corps expéditionnaire de l’autre côté de la porte… la troupe est bien armée avec artilleries, transports de troupes et blindés, malgré la résistance des locaux les troupes japonaise prennent facilement pied dans ce monde étrange. On suit ici principalement Yoji Itami, soldat de 33 ans promu lieutenant après l’assaut sur Ginza où il s’est illustré et un vrai otaku sur son temps libre. On va le voir évoluer dans ce nouveau monde où ses fantasmes se retrouvent réels…mais pourquoi cette porte est-elle apparue ? Et qui manipule les différents protagonistes ?

Pour le moment on est devant un anime bien sympathique et décalé qui s’annonce prometteur pour moi…en espérant ne pas être déçu. On retrouve ici A-1 Pictures aux manettes dans une adaptation du light novel du même et la série est diffusé en France chez Wakanim.

Voilà qui conclue cette petite sélection, en sachant que j’ai aussi commencé cette saison : Aquarion Logos (mouais), Classroom Crisis (pourquoi pas), Durarara!!x2 Ten (toujours aussi sympa), God Eater (original graphiquement), Jitsu wa Watashi wa (faut voir), Overlord (ca a l’air cool), Prison School (pas trop ma came le côté SM), Ushio no Tora (bien sympathique), Chaos Dragon (à oublier) et Working !!! (j’aime toujours autant).