Kill_la_Kill_logo.svgAujourd’hui, retour sur un des titres qui m’a le plus marqué ces dernières années, un titre de grande qualité qui comme toute œuvre d’importance ne laisse personne indifférent : on adore…ou on déteste ! Et maintenant c’est partie pour une bonne tranche de folie.

Kill la Kill est une série de 24 épisodes sortis pendant les saisons automne 2013 et hiver 2014 et produit par le studio Trigger. Le studio Trigger (fondé en 2011) est composé d’ancien membres de la Gainax ayant notamment sévis sur le célèbre Gurenn Lagann, un autre anime complétement déjanté et dont Kill la Kill est désormais considéré comme l’œuvre majeure (bien plus connue que les autres réalisations de Trigger comme Little Witch Academia, Inferno Cops, Ninja Slayer ou Inō-Battle wa Nichijō-kei no Naka de). La série a été diffusée en France sur la plateforme Wakanim, est désormais éditée en support physique par @anime et est disponible désormais sur Netflix pour ceux qui y sont abonnés. A noter qu’il existe une version manga (adaptation de l’anime et non l’inverse) disponible chez les éditions Kana en 3 tomes.
Bon je parle, je parle…mais putain y a quoi dans Kill La Kill ?


Alors déjà premier point c’est un anime d’action, ici ça passe son temps à se bastonner pendant 24 épisodes alors pour le contemplative ce n’est pas la bonne porte.
matoiKill la Kill c’est avant tout l’aventure de Matoi Ryuko, 17 ans qui arrive un jour dans une ville assez étrange du Japon avec seulement une mallette sur le dos, il s’avère que cette ville est sous le joug d’une dictature orchestré depuis la puissante académie Honnoji, tout y est décidé et le conseil des élèves mené par Kiryuin Satsuki règne en maitre à la fois sur l’école et la ville. Le pouvoir de l’académie réside dans la présence de super uniforme dit uniforme Goku possèdent plus ou moins de puissance en fonction du nombre d’étoile qu’ils possèdent (les hommes de confiance en ont une par exemple, les chefs de club deux et les membres du conseil trois), nombre d’étoile qui dépend du taux de fibres vivantes intégrés à l’uniforme. Pour mieux poser les bases voici une scène du début de l’anime, ça met directement dans l’ambiance :

Comme vous en vous doutez déjà, Ryuko va tenter de s’opposer à Kiryurin afin d’obtenir des réponses sur l’assassinat de son père. Elle sera battue à plate couture par la puissance des uniforme Goku mais en fouillant les décombres de la maison de son paternel elle va mettre la main sur une de ses réalisation : un costume vivant répondant au nom de Senketsku. Senketsu est constitué à 100% de fibre vivante qui font de lui un Kamui (vêtement divin) et en utilisant le sang de Ryuko, s’ensuit la transformation déjà montrée auparavant qui donne une puissance prodigieuse à la jeune femme. De plus Senketsu peut absorber les fibres des uniformes qu’elle détruit dans ses combats,téléchargement (4) augmentant par là sa force comme dans tout bon shonen nekketsu qu’est Kill la KiIl. Va s’ensuivre alors une lutte complexe d’abord entre Ryuko et le conseil des élèves mais par la suite à plus grande échelle entre la famille Kiryuin qui utilise les fibres vivantes et une organisation secrète nommé Nudist Beach qui lutte contre ces dernière…

Alors oui le pitch est complétement sous acide, mais néanmoins elle tend à rester cohérente dans son délire et on suit un fil directeur tout au long de la série.
Mais quelles sont les grandes forces de Kill la Kill ?
Déjà son casting de personnages haut en couleur :
– Ryuko et son obstination
– Satsuki est sa determination
– Le conseil des élèves avec le géantissime Gamagori Ira président de la section disciplinaire, le fier Uzu Sanageyama président des clubs de sport, le retord et lâche Hōka Inumuta, président de la séction information et stratégie et pour finir Nonon Jakuzure amie d’enfance de Satsuki et présidente des clubs culturels.

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– La famille Mankashoku avec la meilleure amie de Ryuko : Mako, son père (un charlatant), sa mère (une vraie blonde), son frère (une petite frappe de bidonville) et le chien (peut-être le moins débile de tous).makanshoku

– Les Nudist Beach et leurs pulsions naturistes.
– Mais aussi d’autres personnages hauts en couleur comme la mère de Satsuki par exemple.

Ensuite sa réalisation si particulière : la plupart des scènes sont en effet faiblement animées mais ce qui peut passer pour un défaut est ici utilisé justement de façon à augmenter le côté comique de certains passages comme par exemple les (nombreuses) interventions de Mako. On a aussi une très forte utilisation d’effets lumineux en tous genre et d’effets crayonnés qui tranchent réellement avec les réalisations très formatés (genre production A-1 Pictures bien lisse et propre mais manquant un peu de style). Et que dire des énormes caractères placardés à l’écran à la moindre attaque lancée qui viennent donner un surplus de puissance à l’anime. En gros graphiquement comme pour le scénario on est devant un ovni dans la paysage actuel de l’animation…on aime ou on déteste.

Et que dire de la musique ? Pour le coup elle est assez fantastique et vient parfaitement se marier avec l’action à l’écran avec quelques morceaux qui restent longtemps en mémoire comme :
Before my Body Is Dry

Blumenkranz

I Want to know

Ou le thème de Satsuki :

Qui a tué le père de Ryuko ? Les Nudist Beach parviendront-il à stopper la compagnie REVOCS ? Quel est le but de Satsuki ? Que sont les fibres vivantes ? Toutes ces questions ont une réponse et elles sont dans Kill la Kill, le dernier représentant de mon top 5 anime dont je n’avais pas parlé ici.