Il devient grand temps de terminer ce petit tour d’horizon de mon année 2016 avec la dernière thématique : Le jeu-vidéo avec dix titres ou franchise qui ont monopolisé une bonne partie d’une année qui aura vu la flamme du mmo s’éteindre définitivement avec mes arrêts successif de Archeage, FF14 et World of Warships à cause d’une lassitude toujours plus présente mais aussi une capacité en berne à supporter les hordes d’idiots qui pullulent plus que jamais sur le net.

X-Com 2 (PC/XOne/PS4, Firaxis)

Le sanglantheader-1

Et on commence donc par un jeu qui n’était pas prévu dans mon planning, n’ayant jamais joué à la franchise, mais un habile lobbying d’une personne, qui se reconnaitra si elle lit ces lignes, a su me convaincre (il est très fort pour ça …).

C’est donc à l’aveugle que le sniper Leboiteux a pris place dans une troupe de résistance contre l’ordre établi sur Terre après l’arrivée d’aliens. Le postulat de base repose en effet sur le fait que le premier jeu, qui visait à identifier et repousser la menace, se solda par un échec et qu’un gouvernement à la solde des nouveaux venus vit le jour. Niveau ambiance et background j’ai trouvé ça plutôt réussi avec un mise en contexte rapide et quelques vidéos de propagande comme on les aime.

X-Com 2 d’un point de vue gameplay est donc un Tactical-RPG qui nous met aux commandes d’un commando de soldats de la résistance (customisables), qui commencent tous en tant que recrue et qu’on peut faire évoluer selon plusieurs classes (comme le Sniper ou le Ranger par exemple) et customiser avec divers équipements au fil des progrès technologique de notre groupe.

Autant le dire, pour un débutant le jeu est exigeant et difficile, les ennemis sont fourbes et habiles, la mort est définitive vous obligeant à recruter toujours plus de novices comme sang frais pour combler les partes et de plus le temps est compté.

En effet, depuis votre base mobile, vous parcourez le monde suivant diverses missions aux objectifs variés visant à renforcer la résistance, sauver des gens, saboter les installations ennemies…mais les aliens mène en parallèle un vaste projet, sorte de solution finale au problème, ce projet dispose rapidement d’un timer et s’il arrive à son terme c’est simplement le game-over. Heureusement diverse missions permettent de saboter le projet et de gagner du temps, mais ces missions peuvent parfois être difficiles si vous avez pris du retard dans votre développement. A titre personnel, l’une d’elle s’est soldée par une véritable boucherie avec 4 morts sur 6 membres de l’équipe, simplement parce que j’avais omis de développer de l’armement anti-mécha à l’avance.

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Clairement le tactical sur lequel j’ai pris le plus de plaisir et de temps depuis FE : Awakening, une vraie réussite sans réel point faible. J’ai d’ailleurs voté pour ce jeu aux GK Awards.

Heart of Iron 4 (PC, Paradox)290px-hearts_of_iron_iv_packshot

Blitzkrieg ist überall

Un jeu dont j’ai déjà parlé ici, et qui est le jeu hors ligne qui m’a pris le plus de temps cette année avec plus de 215h sur Steam au dernier décompte il me semble. Il s’agit d’un jeu de Grande Stratégie comme sait si bien le faire le studio suédois. Le principe est simple, vous êtes début 1936 (il est possible de commencer en 1939), le monde courre droit à la guerre et vous pouvez choisir de prendre en main n’importe lequel des pays disponibles allant du puissant IIIème Reich, à l’insignifiant Bouthan. A partir de là divers évènements historique vont se produire (de manière plus ou moins fidèle en fonction des options choisies) et à vous de mener votre nation dans ce lutte entre les trois grandes factions : Alliés, Axe et Kominterm. Il est néanmoins possible de former d’autres factions mineures autour de certains pays majeurs comme l’Italie, la France, la Pologne ou la Chine aussi.

Bien entendu vous gérez la composition du gouvernement, la diplomatie, la recherche scientifique, l’armée, l’aviation, la marine (ainsi que le recrutement de leurs commandants) mais aussi la construction de matériel militaire et la construction d’infrastructures militaires et civiles.

L’aspect production est particulièrement important notamment pour maintenir un taux d’équipement suffisant dans vos armées, la production de chars, camions, avions et autres navires est extrêmement consommatrice en main d’œuvre et en matière premières. Matière première qui est bien sûr un enjeu majeur dans le conflit, on pense notamment à l’approvisionnement difficile en pétrole et en caoutchouc pour les troupes de l’Axe, où même au simple approvisionnement en acier pour les nations mineures.

Au final on s’amuse à refaire l’histoire, à gagner la guerre avec l’Allemagne, à la jouer en solo avec l’Italie ou la France, à créer un empire communiste avec l’Argentine, ou fasciste avec l’Inde, etc…

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Un jeu passionnant pour les amateurs d’histoire mais qui nécessite encore un long polissage de la part du studio, même si certains point négatifs (comme l’IA) peuvent être corrigés en partie grâce au modding bien implanté chez cet éditeur.

Civilization 6 (PC, Firaxis)civvi_fb_share

Le patron

Est-il vraiment besoin de présenter ce pilier du jeu-vidéo qu’elle la licence Civilization ? Le titre est en effet le représentant le plus populaire du genre 4X et après un dernier volet controversé qui n’avait trouvé sa place qu’au prix d’extensions nécessaire, c’est un sixième volet bien plus complet qui nous est revenu cette année. Reprenant à la fois la plupart des concepts populaire de la série, ce nouveau volet a su apporter son lot de nouveautés intéressantes (qui nécessitent encore un peu d’équilibrage mais rien de méchant) parmi lesquelles :

  • Un système d’expansion des villes en termes de surface nécessitant une meilleure gestion de l’espace et de la spécialisation
  • Un arbre complet de recherche de doctrine parallèle à l’arbre technologique
  • La gestion de construction des routes qui dépend exclusivement du commerce
  • Des conditions bien précises à remplir pour booster la recherche de chaque technologie

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Une valeur sûre du genre qui fera perdre de nombreuses heures via le syndrome du « encore un tour ».

Stellaris (PC, Paradox)stellaris

Je suis ton père

Deux jeux Firaxis et deux jeux Paradox, pas de jaloux. Encore un jeu très chronophage et avec un lancement ambitieux pour cette nouvelle licence stratégique du studio. Coutumier des jeux de stratégie à l’échelle nationale en revisitant l’histoire, celle fois le studio se lance dans l’aventure de la conquête galactique dans un croisement entre Grande Stratégie et 4x ce qui lui donne un genre particulier car la plupart des 4x se gère en tour par tout et non en temps réel.

Le but est simple, on commence sur une planète isolé au milieu d’une vaste galaxie où des dizaines d’autres races se trouvent à des niveaux variés de leur évolution (allant de l’âge de pierre à des empires galactique millénaire). Notre propre peuple (très largement customisable à de nombreux niveaux) est quant à lui à l’aube de la colonisation spatiale, juste après la découverte de la technologie de voyage supra-luminique (qui existe d’ailleurs sous 4 formes différentes dont trois possibles à la création de la civilisation).

Commence alors la longue phase d’exploration et de colonisation des planètes favorables tout en luttant avec les forces hostiles nombreuses dans certains systèmes. On développe ses colonie en construisant des infrastructures, on crée des stations spatiales de production autour d’astre stériles, on développe sa technologie et sa diplomatie. De fil en aiguille des tensions frontalières finissent par se créer et bientôt c’est la guerre avec des flottes de plus en plus massives, avec des armements de plus en plus puissants avec le temps…

Une des spécialités du titre réside d’ailleurs dans son système de recherche comportant une part d’aléatoire pondéré par tout un tas de facteur qui me plait beaucoup mais déstabilisera certains.

Gestion des peuples, robotisation, manipulation génétique, terraformation, envahisseur extragalactique, voire extra-dimensionnel, le jeu fourmille de détails et de bonne idées, mais reste encore pour le moment relativement mal équilibré dans son déroulement et pourra en dérouter plus d’un.

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C’est une bonne base de jeu qui nécessite de se peaufiner avec le temps et les ajouts d’autant qu’il n’y a pas vraiment de jeu similaire pouvant servir de point de repère pour cela.

Darkest Dungeon (PC/PS4/PSV, Red Hook Studio)

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Le jeu des fous, Darkest Dungeon est un mix entre plusieurs genres où le but est d’explorer divers donjons en mode tour par tour et dans un décor en deux dimensions. On choisit ses recrue dans un pool d’aventurier de diverse classes qu’on pourra améliorer au fil du temps avec de l’expérience et de l’or, pour peu qu’elle ne trépasse pas en route…ce qui arrivera souvent.

Le système de combat au tour par tour est lui aussi classique et on doit passer pas mal de temps à jongler entre différents times et les points de vie de ses héros pour tenter d’aller au plus profond des donjons et remplir différents objectifs comme explorer, tuer un boss, récupérer des objets…Bref au premier abord, en dehors de la direction artistique sombre et plutôt réussie du titre, rien de très nouveau.

Sauf un point…mais un point majeur qui change tout et qui va même vous faire rager voire vous rendre fou à votre tour. Ce point c’est le stress : en effet si on se met à la place de vos pauvre gars, se trouver face à une bande de squelettes, de blobs dégueu, de zombies pourris le tout dans des ruines sombres, un marais brumeux ou une forêt dense…ça doit être flippant. Dans ce jeu vos héros ont une barre de stress, qui se rempli quand ils se font frapper, quand vos personnages s’insultes, quand un adversaire utilise une attaque spéciale, quand vous tombez dans un piège, quand il fait trop sombre : en gros tout le temps ! Certaines compétences ou la réussite de coups critiques peuvent aussi le faire baisser par contre. Quand la barre se rempli une fois votre héros bien souvent craque et se met à se mutiler, à ignorer vos ordre et/ou insulter ses camarades (parfois au lieu de craquer il gagne un bon gros boost mais c’est rare). Pire si elle se remplit une seconde fois, votre héros meurt d’une crise cardiaque.

Le meilleur moyen de faire passer ces crises est de laisser les hommes concernés au village à la taverne ou au monastère moyennant finances. Une soirée de beuverie, de jeu, de sexe ou de prière sera bien souvent le seul moyen d’évacuer leur stress en fonction de leur caractère.

Car oui outre le stress, chaque personnage développe des traits de caractère (positif et négatifs) et peut aussi contracter des maladies…tout ceci pouvant se soigner au sanatorium mais là encore contre un nombre de pièces d’or conséquent.

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En résulte un jeu à l’ambiance très sombre, difficile voire frustrant par moment, mais qui sait aussi se montrer particulièrement addictif.

Bravely Second (3DS, Square Enix)bravelysecond

Le pestiféré

Cette année je n’ai acheté que trois « gros » jeux sur ma 3DS, Fire Emblem Fates : Conquest, que je retiendrais comme le premier FE que je ne finirais pas tellement il me fait chier, DQ7 parce que j’étais curieux de voir ce que donnais un DQ…et je me suis fait tellement chier que je l’ai drop aussi, et pour finir Bravely Second.

Suite directe de Bravely Default, jeu globalement très bien reçu aussi bien par les joueurs que par la presse lors de sa sortie en 2014 et qui représentait un contre-courant à la transformation progressive d’un genre marqué par le tour par tour vers le genre action. Tout en gardant un système de combat soigné et complexe, le jeu avait su se doter d’une direction artistique sympathique et d’une excellente bande-son tout en sachant jouer et gommer habilement avec les lourdeurs du genre que sont par exemple les rencontres aléatoire, la lenteur des combats. Seule la fin d’une lourdeur incroyable qui partait d’une bonne idée pourtant venait gâcher le tableau, et c’est malheureusement cette fin qui a probablement porté préjudice à la suite du titre.

Et c’est bien dommage je trouve car au final le second volet est lui aussi (à mon sens) de bonne facture et plutôt plaisant à jouer d’autant qu’on retrouve ce qui faisait le point fort du jeu : son gameplay, avec un plus un meilleur équilibrage. On prend plaisir à replonger dans cet univers connu avec néanmoins pas mal de nouveau personnages. L’histoire est cette fois mieux gérée avec des bonnes idées, même si elle n’entrera pas au panthéon du genre, les points faibles se trouvant plus dans le charisme en berne de certains personnages et dans la qualité sonore en baisse.

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Une bonne pioche dans un genre au final assez peu présent ces derniers temps.

Xenoblade X (WiiU, Monolith Software)Xenoblade_Chronicles_X_-_Boxart.jpg

Le frustrant

Le premier Xenoblade était à sa sortie un des tous meilleurs J-RPG depuis des années et il réussissait en plus à la faire sur une machine à l’agonie techniquement. Doté d’une histoire très complète et prenante, on retrouvait un grand nombre de quête annexes liées à de l’exploration, exploration qui bien que dépaysante restait limité au niveau des environnements pour des raisons techniques évidente.

Le second volet de cette franchise changeait cette fois tout, prenant place dans un univers futuriste sur une console comparativement plus puissante (même si elle-même en retard sur le reste du marché). Dans Xenoblade X, l’humanité est attaquée par des aliens qui cherchent à détruire la Terre. Dans un ultime sursaut, les humains lancent un vaisseau géant rempli de milliers de personnes pour fuir la Terre et tenter de sauver l’humanité de l’extinction. Le vaisseau comporte entre autre un vaste module d’habitation baptisé New Los Angeles.

Le vaisseau, rattrapé près de la planète Mira, fini par s’écraser sur la planète mais en plusieurs morceaux. Largués sur une planète inconnue avec des aliens hostiles dans le coin et une faune peu accueillante, vous aller devoir lutter pour la survie de l’humanité en explorant les recoins de la planète et en récupérant les fragments du vaisseau…

Le gros point fort du jeu c’est ces environnement monstrueux, les différents continents de Mira son somptueux et très vaste à parcourir, notamment à pied dans un premier temps. C’est peut-être le jeu en monde ouvert où j’ai pris le plus de plaisir visuel en découvrant des décors et leur faune associée. On redécouvre d’ailleurs d’autant mieux ce décor une fois aux commandes d’un mécha de combat, plus à même de lutter contre certaines monstruosités donc on évitait de croiser le chemin autant que faire ce peu. L’ajout du vol sera la dernière étape à ce processus d’exploration très long.

Un autre point fort c’est son ambiance, je me suis senti très impliqué dans certaines phases de l’histoire (qui n’est, elle par contre, pas le point fort du jeu d’ailleurs) le tout avec des explosions et des méchas de partout sur fond de musique de Sawano.

Le système de combat hérité du précédent Xenoblade est mitigé pour moi…l’ajout d’un quatrième personnage au groupe actif est un vrai plus, l’absence de healer un vrai moins stratégique.

Non le vrai point faible c’est l’ergonomie lamentable du jeu qui rend le jeu fastidieux inutilement…Les menus sont lourds, mal dimensionnés. Le changement d’équipe est fastidieux : il faut aller parler en ville à chaque membre…Et de façon générale bon nombre de quête notamment de collecte sont fastidieuse en l’absence d’indicateur des lieux de récolte (pour des items qu’on a déjà découverts pourtant souvent).

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En gros un excellent jeu d’exploration avec un vrai univers mais qui aurait vraiment mérité une meilleure finition.

Tokyo Mirage Sessions #FE (WiiU, Atlus)telechargement-16

L’ovni

Ma rencontre avec Tokyo Mirage c’est avant tout l’histoire d’un petit drame, d’une période où j’ai grillé ma GTX-560Ti…et la nouvelle GTX-1060 quand je l’ai reçue…alors en comptant les délais d’envoi et de renvoi on peut dire que je suis resté quelque temps sans pouvoir utiliser mon PC. Je me suis donc remis à jouer à la WiiU pour passer le temps, et après avoir plus ou moins fini Xenoblade X, j’ai décidé d’acheter Tokyo Mirage parce qu’au final ça avait pas l’air si mal que ça dans les tests que je venais de lire.

Dans les faits le jeu d’Atlus reprenant quelques éléments et héros de Fire Emblem s’est finalement révélé une bonne surprise. Techniquement assez faible (sans être pour autant affreux), il reste réservé avant tout à un public fan d’anime et de J-musique ne serait-ce que par le contexte de l’aventure qui fait de nos héros les membres d’une agence d’Idols. Le monde réel entre en connexion par des failles avec le monde des mirages où se trame un sombre complot, mirages qui prennent bien souvent possession d’êtres humains pour semer le chaos. Néanmoins certains d’eux luttent au côté d’humain en leur conférant des pouvoirs comme c’est le cas pour nos héros.

On passe alors notre temps à alterner : scène de la vie quotidienne de nos héros avec en point d’orgue quelques sympathiques concerts, et de l’autre côté l’exploration de donjons et le combat contre les mirages et leurs boss plutôt coriaces.

Le gameplay de combat est d’ailleurs un point fort pour moi, même si dans un premier temps il semble très mou. Avec le temps on débloque nombre de compétences et d’armes, déclenchant de multiples combinaisons et combos à la chaîne occasionnant d’énormes dégâts une fois les faiblesses de l’ennemi identifiés.

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Au final on vient pour l’ambiance, on reste pour les combats.

Witcher 2 et 3 (PC/PS4/Xone, CD Projekt)1422469608-7141-jaquette-avant

La référence

Il fut un temps où j’achetai the Witcher 2 pour une bouché de pain sur Steam. Malheureusement le gameplay atypique me provoqua un rejet rapide et je n’étais pas allé plus loin que le prologue. Il fallut pas moins de deux autres tentatives pour que je ne finisse pas faire le jeu, le fait de jouer cette fois à la manette fut probablement le facteur clé, même si dans tous les cas je ne suis pas un grand fan du style de combat de Geralt le sorceleur. Dans un mmo je cataloguerais ce style comme étant celui d’un DPS cac, or c’est le type de classe dont j’ai généralement horreur. Malgré tout, le design de l’univers, la qualité des quêtes et même des doublages ainsi que les complots et trahisons à tous les étages ont rapidement remporté mon adhésion et j’ai fini le jeu d’une traite avant d’enchainer par le volet suivant, connu pour être un des tous meilleurs jeux de ces dernières années. Et je dois dire que je comprends pourquoi tellement il est massif au niveau contenu.

Si le gameplay est toujours loin de mes gouts, il est bien plus fluide et agréable, l’histoire est toujours travaillé et surtout le monde est vaste et rempli de nombreuses quêtes qui se coupent, se recoupent et finissent parfois de manière inattendue même pour les plus insignifiantes.

Un exemple simple qui ne spoil pas vraiment c’est le cas d’un pauvre gars au bord de la route qui te demande des sous pour rentrer chez lui après un naufrage… Toi t’es sympa et tu lui donnes (t’es pas obligé), et quelle surprise, quelques jours plus tard tu le recroise faire la même de l’autre côté de l’île. Du coup t’arrive en mode « Tu me reconnais pas connard ? » et ça finit en baston et le mec coupé en deux. Parce que oui, Geralt il ne fait pas dans la dentelle et ça charcute dans tous les sens que ça soit monstres ou humains hostiles.

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Assurément une des référence du RPG d’action avec une bonne centaine d’heure minimum pour ceux qui aiment un peu tout faire et ce sans prendre en compte les deux DLC disponibles.

Mass Effect 1,2 et 3 (PC/Xbox360/PS3/WiiU, Bioware)

L’épopée galactiqueme3_cover_art

Et pour finir une autre grande saga connue du genre action-RPG et donc j’ai fait les trois volets à la suite (même si en fait j’ai drop le premier volet tellement il était pénible d’un point de vue confort de jeu/ergonomie). Maintenant que j’ai fini la trilogie, j’avoue mieux comprendre pourquoi pas mal de personnes m’en disaient autant de bien mais aussi pourquoi pas mal de gens trouvent ça moyen.

Mass Effect c’est avant tout un univers, une galaxie remplie de race conscientes, intelligente et qui pour la plupart essayent de vivre en coopérant. Sheppard, le héros (héroïne) de l’histoire, fait partie des forces humaines, faction en pleine ascension malgré son arrivée récente dans le concert des races du conseil galactique. Les autres races sont quant à elle pour la plupart des humanoïdes mais tous avec leur propre histoire, leurs propres capacités et défauts : Asari, Turien, Galarien, Drell, Elcor, Volus… au final pas moins d’une vingtaine de races conscientes que vous croiserez comme alliés ou comme adversaire.

Là encore comme dans tout bon RPG, les complots et trahisons sont légions et les retournements de situation sont nombreux alors que la menace de la destruction de toutes les civilisations galactique pèse comme une épée de Damoclès sur toute la trilogie.

Si l’univers, le scénario et l’implication qu’on a dans certains choix cruciaux sont les point marquants que j’ai trouvé à la série, la partie gameplay en revanche en plus discutable à mes yeux.

Déjà les combats se résument bien souvent à une simple succession de cover/shoot/reload avec quelques capacités en prime. Le premier volet est assez imbuvable entre les alliés qui meurent en boucle, les longues phases d’exploration chiante en véhicule et le temps perdu quand tu restes bloqué devant une porte parce que t’as pas pris le bon membre dans ton équipe… Le second quant à lui est le meilleur d’un point de vue gameplay, les lourdeurs ont été gommées, il est toujours possible de choisir un bon nombre de capacités et vous avez un grand choix pour composer votre équipe au gré de vos envies, tout ce qu’on ne retrouve pas dans le troisième volet au final qui simplifie tout (plus de piratage électronique par exemple). Heureusement ça ne l’empêche pas d’être intense.

Spoil : Au final j’ai laissé un paquet de gens crever malgré mes efforts, on peut faire beaucoup mieux.

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Au final comme pour beaucoup je resterais durablement marqué par l’univers de Mass Effect sans pour autant mettre les jeux dans les premières places d’un quelconque classement qualitatif.

Et c’est donc là qu’on s’arrête pour cette série de bilan annuels, ne restera plus que le bilan de la saison d’automne pour les animes.