Décembre c’est la période de tous les relou qui se sentent obligés de partager leur gouts sur une année, et comme j’aime bien emmerder mon monde, je ne vais pas déroger à la règle. Mais rassurez-vous, quitte à se faire du mal je compte bien tout faire en une seule fois aussi bien anime, manga que jeux.
Cette année aura encore été marquée par un nombre records de titres suivis, vie de merde en Belgique cumulé avec abandon total des MMO par manque de titre intéressant oblige.

Dans ce bilan je parle des titres qui m’ont marqués que ce soit par leur qualité, le fun que j’ai pu avoir en les suivant ou simplement par les thématiques traitées : ce n’est en rien une tentative de jugement pseudo-objectif, c’est que du ressenti.

Et on commence donc par la première catégorie :

Mes dix animes de saison.

1 – Macross Delta (pas de diffuseur)

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Que dire sur Macross Delta que je n’ai pas déjà dit dans mes multiples articles de saison et dans ma longue review. Tout semblait avoir pourtant mal parti entre la série et moi…grand fan de toute la saga (même si 7 est vraiment chiant sur la longueur), j’avais accueilli les première annonces avec un enthousiasme qui s’était petit à petit envolé à mesure qu’on en apprenait plus notamment sur la présence d’un groupe d’Idols dans le titres, les antagonistes en mode beau-gosses etc… Au fond de moi j’espérais encore beaucoup surtout que je suis assez réceptif au style déjanté Kawamori où on chante dans les explosions pour sauver le monde, mais j’avais déjà préparé les banderoles de haters et les slogans qui vont bien avec.
Le premier contact ne fut pas spécialement fabuleux mais s’est passé plutôt en douceur…et assez rapidement sans m’en rendre compte au début, je me suis aperçu que j’adorais vraiment le titre malgré ses défauts. Je me suis attaché aux personnages, un peu moins à l’intrigue, mais surtout à l’ambiance et aux chansons qui vont avec. Même encore maintenant il m’arrive de me passer certains passages du titre comme le duel de Messer sur fond de Axia, le combat de l’épisode 13 sur fond d’Ichido dake no Koi nara ou encore presque la totalité du dernier épisode… Chose rare d’ailleurs pour moi : j’ai acheté trois albums de l’anime ce que je ne fais jamais habituellement et c’est vraiment une série que j’aurais aimé avoir en physique mais mon cerveau est plus fort que mon cœur, le prix japonais ce n’est pas raisonnable et malheureusement la licence n’est pas juridiquement exportable à l’heure actuelle.
Le point le plus positif de tout ça : à force d’en parler j’ai enregistré quelques conversions à l’ensemble de la franchise et ça c’est vraiment cool. Le plus dur sera l’attente d’une potentielle suite quand on connait le rythme de la saga 🙂
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2 – Mobil Suit Gundam Iron-Blooded Orphans (Wakanim, Crunchyroll, Daisuki)

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Et oui je suis un méchaphile alors faites pas les surpris de retrouver des méchas aux premières positions, on n’a pas eu énormément de titre cette année dans cette catégorie mais c’était plus pas mal même pour ceux qui n’auront pas les honneurs d’être ici présents.
Si la saga Gundam suit une belle trajectoire dans ses travaux concernant l’Universal Century, soit n’univers originel de la saga, depuis des années la partie des univers alternatifs était en décrochage total (Gundam 00 s2, Gundam 00 le film, Gundam Age…) avec même le crash ultime à la clé (Gundam G no Reconquista, aussi beau qu’imbitable et qu’exaspérant). Heureusement Gundam Iron-Blooded Orphans arriva pour remettre un peu d’ordre dans tout ça.
Là encore c’est un titre dont j’ai largement parlé tout au long de l’année, et le choix de laisser cette fois les clés à quelqu’un d’extérieur après le fiasco Tomino me semble avoir été salutaire. On aboutit à un titre en tradition et modernité (et bim le poncif dans tes dents), un titre qui suit bon nombre de code de la saga tout en présentant des traits propres. L’un d’entre eux serait notre duo de héros Orga-Mikazuki, notamment le second qui est probablement le pilote de Gundam le plus froid de toute la saga, ne portant que peu d’intérêt à la justice où toute ses conneries…il est là pour protéger ses amis et suivre Orga point. En somme un titre rythmé et plaisant, avec des méchas soignés comme Sunrise sait le faire, qui se trouve être aussi un bon moyen de convertir de nouveaux « fidèles » pour le culte du gros-robot. Tout le monde se souviendra en tout cas pendant des années du premier opening de Man with a Mission : Raise Your Flag.
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3 – Mobil Suit Gundam Unicorn Re : 00096 (Crunchyroll)

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Celui-là c’est presque de la triche qu’il soit dans le classement. Après tout il ne s’agit que d’une version retouchée et remontée de l’excellente série d’OAV de Gundam Unicorn. Mais bon vu qu’elle a été diffusée cette année, notamment sur Crunchyroll chez nous, et bien j’ai décidé que ça comptait quand même. Comme les deux titres précédents j’ai fait une review complète de ce titre que j’apprécie particulièrement pour son ambiance et sa qualité technique qui continue d’enterrer largement la concurrence pour ce qui touche aux méchas. Pas exempte de quelques défauts notamment sur la fin d’un point de vue plot (à mon sens) Gundam 0096 (pour l’année de l’UC durant laquelle elle se déroule) reste une série à la fois impressionnante et captivante pour ceux qui ont une certaine sensibilité aux thématiques propres à Gundam.
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4 – Kono Subarashii Sekai ni Shukufuku wo! (personne)

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Un anime qui a bien failli rester sur le côté pour ma part, en cause son manque de diffuseur chez nous qui le rendait assez peu visible au départ et un synopsis un peu bateau à base de japonais moderne dans un monde de fantasy…Mais dès le premier épisode le titre a commencé à buzzer, et à raison parce que c’est vraiment très drôle et complètement barré, reprenant un grand nombre de poncifs du genre pour s’en moquer.
On se retrouve donc avec Kazuma, notre héros qui décède de la façon la plus ridicule qui soit de l’histoire de l’animation je pense et qui se voit proposer de continuer sa vie en tant que héros dans un monde en difficulté par la déesse une peu niaise Aqua. Finalement par une retournement inattendu il va se retrouver meneur du pire groupe d’univers typé MMO ever : Kazuma, intelligent mais pas doué, Aqua déesse puissante mais à la connerie abyssale, Megumin la pyromancienne qui ne connait qu’une sort surpuissant qu’elle ne lance qu’une fois par jour et Darkness chevalier mignonne incapable de toucher une cible avec son épée et masochiste à souhait.
Cela prendrait trop de temps de raconter toutes les conneries de ce titre mais c’est vraiment un bon moyen de lutter contre la mauvaise humeur…et la saison deux arrive le mois prochain.

5-Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu (ADN)

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Cette année fut vraiment pour moi l’année de la réhabilitation du studio Deen, que je trouvais faiblard dans ses réalisations depuis des années…mais outre l’excellent Konosuba dont je viens de parler, 2016 fut aussi l’année de Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu. Magnifique titre à ambiance portant sur la pratique de l’art du Rakugo, art du spectacle mettant sur scène un conteur unique jouant différent personnages dans un but souvent comique. Cette première saison en forme de long flash-back raconte en détail l’apprentissage de deux élèves d’un même maitre que tout oppose : le taciturne et pincé Yakumo et l’exubérant Sukeroku. On suit les deux jeunes dans leur lente ascension dans le milieu du Rakugo pendant et après la seconde guerre mondiale dans un cadre historique magnifiquement rendu. On s’intéresse à leur relation, à leurs joies, à leurs peines et disputes ainsi qu’à leurs problèmes aussi bien professionnels que de cœur.
Ce n’est certes pas un titre qui plaira au fan d’action, mais tout amateur à la recherche d’un titre à ambiance avec des personnages à forte identité et à la recherche de quelque chose de différent, trouvera son bonheur avec cette série.
Là encore la seconde saison arrive dès le mois prochain avec cette fois probablement un traitement de la période plus contemporaine qui fait suite au long flash-back et donc à l’émergence d’une nouvelle génération dans cet art tombé en désuétude.

6-Yuri on Ice (Crunchyroll)

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Le gros coup de coeur de cette fin d’année (avec Sangatsu no Lion qui n’a malheureusement pas réussi à se faire une place dans cette sélection, mais il pourra encore concourir l’année prochaine). Un anime sur le patinage artistique, il faut avouer que même quand on pense que tout a été envisagé on arrive encore à nous surprendre. Dans ce anime de chez MAPPA, on suit donc Yuri, jeune patineur japonais prometteur mais qui peine à concrétiser au plus haut niveau et qui va par un concours de circonstance se retrouvé entrainé par le prodigieux et quintuple champion du monde : Viktor Nikiforov. Exubérant et un peu décalé, le russe va tout faire pour faire éclater le talent de Yuri au grand jour. Le choix de Viktor suscite une certaine incompréhension dans le milieu et va permettre à Yuri de se découvrir un rival et ami avec son opposition avec le jeune prodige russe Yuri Plisetsky. L’anime est à la fois touchant, drôle et très prenant avec un rythme assez fou : à chaque épisode on enchaine les performances sur glace des différents concurrents aussi nombreux que plein de personnalité entre les étoiles montantes et les stars déjà au sommet comme le suisse Christophe Giacometti ou le canadien Jean-Jacques Leroy. Cette saison si certains essayent de se convaincre de Kumikko et Reina sont toujours le meilleur couple, il n’en est rien et c’est bien Yuri et Viktor qui occupent cette place.
En résumé une plongée passionnante et complète dans le milieu du patinage artistique avec pas mal de références aussi bien au niveau de certaines situations que de certains personnages, l’anime a d’ailleurs fait réagir de façon très positive de nombreux athlètes du milieu de diverses nationalité via les réseaux sociaux.

7-Alderamin on the Sky (Crunchyroll)

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La victime…probablement le titre passé le plus inaperçu du public de toute ma liste, il faut dire que le synopsis était assez trompeur, de même qu’une partie des visuels, laissant croire en partie à un nouveau titre random dans un univers de fantasy.
Et pourtant c’est un titre qui utilise des thématiques auxquelles je suis au final sensible puisque ça parle principalement de politique et de stratégie militaire durant une grande partie du titre. Nos trois personnages principaux notamment sont plutôt charismatique, Ikta, l’élève officier au passé trouble, au sens stratégique et aux connaissances poussées malgré une certaine nonchalance et une accointance certaine pour le sexe opposé, Yattori Igsem, son bras droit en quelque sorte, fille de grande famille et combattante aussi sérieuse que redoutable et la princesse Chamille aux but aussi troubles que complexes pour le bien de son pays.
Ici on parle beaucoup de guerre, et si certaines phases sont dynamiques et remplies d’héroïsme, on ne tombe pas pour autant dans les poncifs habituels et on doit faire face aux conséquences de celle-ci : morts de proches, impuissance, incohérence de l’état-major, massacres, racisme et trahisons…de nombreux ingrédients sont présents dans ce titre pour en faire un univers remarquable et intéressant. Outre les trois personnages déjà cités, on en retrouve pas mal d’autres intéressants et je décerne à cet anime la palme de la fin la plus frustrante de l’année pour moi, d’autant qu’on sait qu’il n’aura pas de suite vu sa réception très médiocre, et que pour avoir la suite il faudra se rabattre sur le format LN original.
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8-Haikyuu (Wakanim)

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Le genre sportif a toujours été présent dans les animes depuis pratiquement le début et cette année ne fait pas exception avec de nombreux titres (All Out, Days, Keijo, Prince of Stride, Yuri on Ice, …) mais en terme de sport pur, le meilleur titre de ces dernière années et de loin pour moi reste Haikyuu, l’adaptation par Production IG de l’excellent manga de Haruichi Furudate. Et pourtant ce n’était pas gagné à la base avec moi vu que je ne connaissais même pas complètement les règles du Volley pour dire. Mais ce titre a presque tout pour lui : personnages charismatiques (aussi bien les héros de Karasuno que ceux des autres écoles), actions de fous mais « relativement » réalistes (oui c’est exagéré mais on reste avec des actions raisonnables par rapport aux normes du genre), rythme prenant et plutôt bien géré, le tout appuyé par une technique de haute volée.
Et puis ce suspens insoutenable…j’en ferais presque des apnées par moment.

9-Re:Zero

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Le succès populaire de l’année à n’en pas douter, tout le monde en parlait tout le temps et partout, pour en dire du mal dans certains cas mais quel succès n’engendre pas sa vague de rejet ? Moi-même je suis resté longtemps mitigé sur le titre, une part profonde d’asociabilité me poussait sans succès à vouloir détester ce titre à cause de son soutien populaire (là où l’effet inverse se manifestait pour Alderamin par exemple), rejet aussi renforcé par la grande quantité de spam et de spoil sous lequel mon twitter se retrouvait noyé chaque semaine. Et pourtant malgré tout ça j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette aventure qui comme Konosuba, mais par un biais différent, a réussi à se creuser un trou énorme au milieu d’un cadre pourtant saturé de titres avec un héros plongé dans un univers médiéval-fantastique. Pour creuser ce trou, il n’y est pas allé par quatre chemins et a sorti le marteau-piqueur en plusieurs phases :
– Univers chatoyant mais empli d’une profonde cruauté
– Boucle temporelle avec check-point digne d’une rencontre entre Darksouls et All you need is Kill.
– Waifu wars : c’est rempli de best girls, et c’est toujours un bon moyen de susciter le débat auprès d’une large frange d’otakus.
– Héros aussi quelconque que détestable au point qu’on le bafferait presque autant qu’un bon vieux pilote de Gundam
– Univers vaste et très varié
– Suspens parfaitement géré par White Fox
Malgré tous ces points et un intrigue qui va en se complexifiant à mesure que Subaru découvre les horribles subtilité de ce monde et de sa situation, il n’en reste pas moins quelques défauts dont une mise en place assez maladroite du cadre même si c’est probablement en partie volontaire pour amplifier notre compréhension de l’aveuglement auquel fait face Subaru dans ce monde étrange.
Au final une très bonne série qui parlera à un large public.

10- Hai to Gensou no Grimgar (Wakanim)

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Et on termine encore par un titre de gens plongés dans un monde de fantasy, comme quoi la mode est encore bien présente. Cette fois encore le titre cherche à exploiter une facette différente pour se démarquer des standards du marché. Ici le choix est fait de nous intéresser à un groupe de nouveaux arrivants amnésiques dans ce qui semble être un monde plein de dangers. Très vite on leur explique que pour gagner de quoi vivre, ils vont devoir affronter des monstres pour les tenir à distance de la ville. Pour ce faire chacun suit une rapide instruction auprès d’un maitre spécialisé dans un type de combat…
C’est ainsi que notre groupe de noobs se met en quête de ses premiers adversaires…des gobelins isolés. Dans n’importe quel RPG ou MMORPG, c’est le genre d’ennemi que tu défonce en trois coup d’épée dans une random quête niveau 2 et tu torches en quelques minutes. Oui mais Grimgar c’est avant tout le parcourt du combattant et rien que pour en tuer un ils vont en chier…et puis planter un corps encore chaud de ces mains ce n’est pas si facile au final. Pour ceux qui connaissent, il y a un peu une dimension Darkest Dungeon dans ce titre, ok un Gob ou un Slime c’est easy derrière un écran, mais en vrai ça doit être flippant.
En résumé Grimgar c’est un peu la lutte de tous les instants en milieu hostile et les conséquences physique et psychologique que ça peut avoir et c’est ce côté qui met en avant toute la dureté du monde qui tranche avec les autres titres du genre. Et en prime pour ne rien gâcher, l’anime de A1-Pictures bénéficie de superbes décors tout au long de ses douze épisodes.

Hors saison

1- Seikai no Senki

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Surgi de nulle part, trouvé par hasard au détour d’une énième page de MAL que j’écumais, ce titre fut ma meilleure surprise en mode archéologie depuis des mois voire des années. Un univers de space-opéra ultra complet sur fond de guerre générale entre l’empire Abh dirigés par une race humaine artificielle et les autres états humains, le tout sur fond de technologie poussée, des batailles spatiales travaillées et de romance entre nos deux héros principaux.
J’aime tellement ce titre que je lui ai consacré son propre article peu de temps après le visionnage de trois saisons
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2- Shirobako

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Oui vous pouvez me jeter des cailloux, j’étais complétement passé à côté de la diffusion de l’excellent Shirobako en grande partie parce qu’il faisait partie des diffusions décalées et jetables du couple ADN/J-One dont on peut au passage célébrer le divorce en ce mois de décembre. Shirobako fait partie de ces animes de PA Works qui sont tombés du bon côté de la pièce qui détermine si ça sera génial ou méga-chiant, y a pas de juste milieu chez eux.
Dans cet anime on suit l’arrivée de Aoi Myamori au sein d’un studio d’animation : Musashino Animation. Passionnée d’animation comme ses quatre amies, elle n’a pas de compétence artistique particulière et c’est donc en tant qu’assistant de production qu’elle va faire ses premiers pas dans le milieu. Ce poste étant un peu touche à tout et visant à permettre coordonner les différents postes clés, l’anime utilise l’apprentissage du personnage comme moyen d’informer le spectateur sur la réalité de l’organisation de ce milieu en laissant bien visible une partie des problèmes qui rongent le milieu de l’animation à l’heure actuelle. Ses quatre amies sont intéressées par des secteurs différents (animation 2D, animation 3D et doublage,…) ce qui est un bon moyen de se focaliser sur divers secteurs de la production tout au long de l’anime.
Au final c’est deux animes complets, un original et une adaptation, avec les contrainte que chaque modèle implique, qui seront abordés dans ce titre plein de vie, d’ondes positives et qu’on pourrait presque qualifier d’intérêt public. Le titre est d’ailleurs rempli de clins d’œil et de références au vrai milieu de l’animation japonais actuel et passé notamment via ses personnages secondaires.

3- Usagi Drop

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Usagi Drop fait partie de ces animes tranche de vie touchant au possible, Daikichi Kawashi est un tout juste trentenaire un peu terne comme on en voit souvent, célibataire, il travaille beaucoup mais sa vie reste très vide. Un jour son grand-père décède et il assiste aux funérailles comme toute la famille…où ils découvrent que le vieil homme avait eu une fille âgée désormais 6 ans et donc personne ne connait la mère.
Choqués par la nouvelle, la famille se déchire sur le sort de la fillette sans réaliser pour autant que la petite fille vient de perdre sa seule famille (on a un peu le même genre de scène dans Sangatsu no Lion d’ailleurs bien que les circonstances soient différentes). Devant tant d’inhumanité, Daikichi prend alors la décision de s’occuper de Rin (qui est donc au passage sa tante malgré qu’il ait l’âge d’être son père).
Commence alors la vie à deux pour ces deux inconnus avec toutes les difficultés mais aussi les joies que cela implique et ce malgré l’hostilité initiale de sa propre famille.
Vraiment un anime sentiments/10 avec un plus une jolie direction artistique de Production IG.

4- Chihayafuru

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Que celui qui connaissait le Karuta avant Chihayafuru se dénonce ! Parce que c’était loin d’être mon cas (d’ailleurs c’était pareil pour le Rakugo). Cet anime en deux saison est assez renversant, il arrive à faire d’un jeu, à priori désuet, un anime sportif de très grande qualité et intensité avec ses moments forts, ses victoires marquante et ses défaites cruelles. La grande force du titre pour moi réside dans la combinaison des personnages tous plutôt attachants et à la forte personnalité, au premier rang desquels on retrouve Chihaya et la reine Shinobu pour moi, avec une discipline alliant poésie, attention, tactique, précision et vitesse.
Il est très facile de se laisser happer par l’ambiance et le suspens du titre et d’enchainer les épisodes à toute allure dans la quête de Chihaya et Arata pour devenir Reine et Roi de la discipline.

5- Ergo Proxy

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J’en avais toujours entendu parler comme d’une bonne œuvre, sans jamais prendre le temps de me pencher sur ce titre du défunt studio Manglobe. Et par moment je me dis que j’aurais mieux fait même si c’est une très bonne œuvre qui aura largement marqué mon année.
SI le début est bien sympathique et se suit relativement facilement alors qu’on suit les déplacements de l’inspecteur Re-I Mayer, femme de caractère qui enquête sur la contamination de robots par un virus, infection qui menace à terme tout Romdo. Romdo est une cité futuriste dans un univers post-apocalyptique dont le dôme sert à protéger la population des miasmes de l’extérieur.
On va rapidement découvrir que la gouvernent de la ville est impliqué avec d’étrange et puissantes créatures : les Proxys.
Ergo Proxy est en fait le long cheminement de Re-I et de Vincent Law, un étrange immigrant, dans la quête de la vérité sur le monde où ils vivent, de la création de Romdo à la nature et l’origine des Proxys. Leur long voyage les amènera à côtoyer la destruction et la folie de l’humanité dans un enchainement d’épisodes qui devient de plus en plus difficile à démêler à mesure qu’on s’approche du dénouement. Je le concède, je ne pense pas avoir tout compris avec cet unique visionnage.

En bonus j’ai aussi sélectionné mes deux personnages les plus marquant de cette année, choix difficile notamment chez les femmes avec pas mal de très bon personnages qui auraient mérité d’être cités, même si certains d’entre elles sont présentes dans ma série d’articles sur mes best-girls 😉

Perso Masculin :

Reigen Arataka

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Je pense que nombreux sont ceux qui auraient choisi le même que moi tant ce personnage est marquant bien qu’il ne soit que le mentor/patron du héros de Mob Psycho 100. Reigen est avant tout un authentique escroc qui use de ses compétences atypiques pour troubler ses clients et les convaincre de son utilité. Son escroquerie passe un cap lorsqu’il réalise la réalité des pouvoir de Mob qu’il fait mine de prendre sous son aile pour exploiter son pouvoir et se faire un maximum d’argent sans trop forcer.
Alternant forfaiture et droiture, oscillant entre classe et honte, Reigen est capable de sortir à la fois les pires mensonges comme les paroles les plus justes lors de situations critiques. Son comportement peut même parfois être héroïque ce qui peut amener à se demander qui est le vrai Reigen sous ses multiples casquettes.

Perso féminin :

Freyja Wion

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Le personnage principal qui porte à bout de bras une bonne partie de mon anime favori de l’année donc on ne peut pas dire que ça soit une surprise. La chanteuse de Walkure originaire de Windermere qui se retrouve à affronter son propre peuple et rejette par lui comme une traitresse est un peu comme une version de Ranka Lee du précédent Macross mais en encore mieux. Elle est touchant quand elle chante, elle a un parcourt et un passé plutôt difficile, un design coloré et des expressions faciale aussi surprenantes que drôles par moment. Freyja c’était un peu mon rayon de soleil hebdomadaire pendant presque six mois et qui a su (presque trop bien) écraser ses comparses par son aura.